Films

Une sélection de quelques films parmi mes préférés.

Je ne m’étendrai pas sur les Tontons flingueurs (un des chefs-d’œuvre du cinéma français) ou les James Bond (ma préférence allant sur la période Roger Moore et sa touche d’humour so british), des classiques du genre ; ni sur OSS117, Pulp Fiction ou encore Kill Bill. Tout a déjà été dit maint fois sur ces productions.

Les Tontons Flingueurs

Je m’attarderai un peu plus sur des perles nettement moins connues comme les Mr Boo (Mr Boo détective ou Mr Boo fait de la télévision, leur titre original étant The Private Eyes et The contract) des frères Huy. Ces films du cinéma de Hong Kong, que j’ai découverts sur Arte il y a une trentaine d’années, dépeignent avec humour la vie de jeunes habitants de l’ancienne colonie britannique dans les années 70. Ils tentent de tracer leur route dans une société où percer dans le monde du travail quand on est sans expérience est difficile. Au détour de gags hilarants, les travers de la société moderne (l’argent-roi, les inégalités sociales, le monde de l’entreprise où le patron profite de ses employés…) sont dénoncés. Un des personnages invente tout de même une télé sensitive qui répond au son d’un claquement de mains. Au passage, on observera que les rues de Hong Kong ont bien changé en quelques dizaines d’années, les quartiers traditionnels ont entre temps laissé place aux gratte-ciel.

The Private Eyes

Autre pépite découverte également sur Arte, les Nouilles aux haricots noirs (2009). Ce film sud-coréen dépeint les travers d’une société dans laquelle deux âmes en peine tentent, chacune de son coté, de trouver sa voie. Un jeune homme lâché par sa fiancée, vient de perdre son emploi, est endetté jusqu’au cou et est acculé par ses créanciers. Il ne voit comme seule issue que le suicide et se jette d’un pont de Séoul. Lui qui a raté sa vie, en arrive même à rater son suicide. Il se retrouve, tel Robinson Crusoé, prisonnier d’une île déserte au milieu de la capitale sud coréenne. Tant bien que mal, il finit par s’organiser une nouvelle vie, à se reconstruire un nouvel équilibre… précaire. A quelque encâblures de là, une jeune femme, blessée dans son corps, est cloîtrée dans sa chambre au sommet d’un gratte-ciel d’où elle ne sort jamais. Elle vit par procuration dans un monde virtuel protecteur, en apparence, partagée entre son blog sur la mode sur lequel elle s‘invente influenceuse mode et ses photos de la vie trépidante de Séoul prises au téléobjectif. A force de prendre des photos, elle finira par surprendre ce jeune homme gauche qui tente de survivre sur son île. Elle suivra quelques temps durant ses différentes aventures oscillant entre espoirs et échecs. Prenant sur elle finit par sortir de antre pour tenter d’établir un lien. Il ne se connaissent pas encore mais le destin pourrait bien les aider. Ce film touchant retranscrit une société moderne et implacable avec les gens qui sortent des standards. L’épilogue essaie de donner une lueur d’espoir.

Nouilles haricots noirs

Soleil vert (Soylent Green) est un film d’anticipation sorti en 1973. Une enquête pour meurtre a lieu dans un monde apocalyptique. En 2022, la surpopulation et la pollution ont eu raison des équilibres écologiques. La canicule sévit en permanence du fait de l’effet de serre. L’eau, la faune et la flore se raréfient, la nourriture aussi. La population n’a d’autres choix que de manger des aliments de synthèse fabriqués par la multinationale Soylent Industries. Le Soylent Green (ou Soleil vert) doit résoudre le problème de la famine… Film prémonitoire ?

SOYLENT GREEN

Pour finir, un chef d’oeuvre, s’il en est. Ce n’est pas le film dont je suis le plus fier mais il mérite d’être cité, vu qu’un des personnages principaux s’appelle Benoît RIVIERE. Il s’intitule Double zéro (ce film a tout du zéro mais en double) avec Eric Judor (Benoît «Ben» Rivière). Je préfère largement James Bond mais ce n’est pas tous les jours que l’on voit un personnage porter son nom sur grand écran ! Même si je ne suis pas persuadé que ce personnage me rende réellement honneur…

Double Zéro

En résumé : comédie, 95 min, sortie : 2004. Tous les services secrets français sont en état d’alerte : un missile de pointe vient d’être dérobé par une mystérieuse organisation. A la DGSE, c’est la panique. Plusieurs personnages haut placés estiment même que des taupes sont infiltrées au sein de l’agence, pourtant réputée imprenable. Pour redresser la situation, les dirigeants décident de confier cette délicate mission à deux de leurs agents les plus improbables, Benoît Rivière et William Le Sauvage. Les deux hommes, persuadés d’être des génies de l’espionnage, sont en réalité de lamentables pantins. Pour infiltrer l’ennemi, dont la base est installée en Jamaïque, Ben et Will se font passer pour des hommes d’affaires. Ils ne tardent pas à faire la connaissance du «Mâle», un douteux personnage…

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Après seize années passées en cabinet d’expertise-comptable et de commissariat aux comptes (où j’ai exercé comme expert-comptable et chef de mission audit), j’ai pris le poste de directeur comptable d’un groupe de distribution automobile en novembre 2014. Au cours de ma carrière, j’ai acquis une expérience significative en audit et en exploitation des systèmes d’information (analyse de données, automatisation des tâches, programmation informatique) au service de la production des comptes annuels et consolidés. C’est cette expérience personnelle et ma passion pour l’informatique que je partage sur ce blog. Mon CV / Réalisations personnelles et projets informatiques / Ma collection / Me contacter